Dépanneur-remorqueur routier / Dépanneuse-remorqueuse routière : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie avec l'expérience et les primes. Un débutant gagne environ 2 200 € brut/mois. Avec de l'expérience, il peut atteindre 2 800 € à 3 000 € brut. Les primes pour le travail de nuit, le week-end et les jours fériés peuvent augmenter significativement la rémunération mensuelle.

Il n'y a pas de diplôme unique. Le parcours type est un CESS, une formation en mécanique (IFAPME/SFPME), le permis B, puis les permis poids lourd C ou CE et le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP). L'expérience pratique en garage est un énorme atout.

Les employeurs sont variés : sociétés d'assistance (Touring), garages indépendants, concessionnaires, entreprises de remorquage spécialisées, et même des services travaillant en collaboration avec la police pour l'enlèvement de véhicules sur la voie publique.

Oui, c'est l'un des aspects les plus difficiles du métier. Intervenir sur le bord de routes à grande circulation, de nuit ou par mauvais temps, expose le technicien en remorquage à des risques d'accident. Le respect scrupuleux des procédures de sécurité est vital.

Le mécanicien travaille dans un atelier équipé, sur des réparations planifiées ou complexes. Le dépanneur est un mécanicien d'intervention : il doit diagnostiquer et réparer avec des moyens limités, en extérieur, dans l'urgence. Son rôle inclut aussi le remorquage, ce que ne fait pas le mécanicien de garage.

Oui, c'est possible, mais cela demande un investissement de départ très important pour l'achat d'une ou plusieurs dépanneuses (plus de 100 000 €). Il faut aussi être agréé par les assurances et, pour les autoroutes, par les instances régionales comme SIABIS+.

Le sang-froid pour gérer les urgences, l'autonomie car on travaille seul, de solides compétences en mécanique, une bonne condition physique, et un excellent sens du contact pour rassurer les clients en situation de stress.

Oui, le secteur recrute constamment. Le nombre de véhicules sur les routes augmente et leur complexité aussi. Les entreprises peinent à trouver des candidats qualifiés possédant les permis et les compétences techniques nécessaires. Le taux d'insertion est donc très élevé.

Le bilinguisme Français/Néerlandais est un atout considérable pour travailler dans la Région de Bruxelles-Capitale, car la clientèle est mixte. En Wallonie, le français est suffisant, mais la connaissance de l'anglais ou du néerlandais peut être utile pour aider les touristes ou les chauffeurs étrangers.

Absolument. C'est une spécialisation très recherchée. Elle requiert le permis CE, une formation spécifique et du matériel beaucoup plus lourd et coûteux. Un dépanneur poids lourds possède des compétences techniques avancées et est souvent mieux rémunéré.