Dentiste équin (Technicien dentaire équin) / Dentiste équine : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie grandement. En tant que salarié débutant, on peut espérer entre 2.300€ et 2.800€ brut/mois. Cependant, la majorité exerce en tant qu'indépendant. Dans ce cas, le revenu dépend du nombre de clients, des tarifs pratiqués et des charges. Un indépendant bien établi peut générer un revenu brut mensuel de 3.000€ à plus de 4.500€, mais cela demande une bonne gestion d'entreprise.

La voie principale en Belgique francophone est la formation en alternance de Chef d'entreprise proposée par l'IFAPME et le SFPME. Cette formation, qui dure généralement deux ans, combine des cours théoriques en centre et une pratique intensive chez un maître de stage. Le CESS est souvent requis pour y accéder. Il est crucial de bien choisir son maître de stage pour la qualité de l'apprentissage pratique.

Non, il n'est pas nécessaire d'être vétérinaire pour être technicien dentaire équin. Cependant, les deux professions sont complémentaires et réglementées. Le technicien effectue les actes d'entretien courant (nivellement, extraction de dents de loup). Les actes plus complexes, comme l'utilisation de sédatifs, les chirurgies ou les diagnostics nécessitant des examens approfondis, restent de la compétence exclusive du médecin vétérinaire.

C'est un métier de terrain. Attendez-vous à travailler en extérieur par tous les temps, dans des environnements variés (écuries, prairies). Le travail est physiquement exigeant, demandant force et endurance. Les déplacements sont constants et les horaires peuvent être longs et irréguliers pour répondre aux besoins de la clientèle. La sécurité est primordiale lors de la manipulation des animaux.

La majorité des techniciens dentaires équins travaillent comme indépendants et se constituent leur propre clientèle. Les clients sont variés : centres équestres, haras, écuries de propriétaires, éleveurs, ou simples particuliers. Il est aussi possible, bien que plus rare, d'être salarié dans une grande clinique vétérinaire équine ou un haras de prestige qui internalise cette compétence.

Les débouchés sont bons car la prise de conscience du bien-être animal ne cesse de croître. Les propriétaires de chevaux investissent de plus en plus dans les soins préventifs. Le métier est en croissance et un professionnel compétent et fiable peut rapidement développer une clientèle fidèle. Les perspectives incluent la spécialisation (orthodontie, chevaux de sport) ou la formation de nouveaux élèves.

Oui, la profession de technicien dentaire équin est reconnue en Belgique. Les formations de l'IFAPME et du SFPME délivrent un diplôme de Chef d'entreprise qui est officiellement reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. La pratique est également encadrée par le SPF Santé publique, qui définit clairement les actes autorisés pour les non-vétérinaires, assurant une pratique sécuritaire et professionnelle.

Se lancer comme indépendant représente un investissement conséquent. Il faut compter l'achat d'un véhicule utilitaire adapté, ainsi que l'ensemble du matériel professionnel (moteur électrique, râpes, pas-d'âne, etc.), ce qui peut représenter plusieurs milliers d'euros. Il faut aussi prévoir les frais liés à la création de son entreprise, les assurances professionnelles et un fonds de roulement pour les premiers mois d'activité.