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Chargé d'études quantitatives / Chargée d'études quantitatives : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Tu collectes, analyses et interprètes des données chiffrées pour transformer des montagnes d'informations en décisions éclairées et percutantes.

Prêt(e) à faire parler les chiffres pour orienter les stratégies de demain ?

Chargé d'études quantitatives / Chargée d'études quantitatives

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Études

Un Bachelier professionnalisant en Marketing ou e-Business est une bonne base, souvent complétée par un Master (en 5 ans) en sciences de gestion, statistiques ou économie, suivi en Université ou en Haute École.

Qualités clés

Rigueur, esprit d'analyse, curiosité, sens critique, aisance avec les chiffres, bonne communication, organisation, autonomie.

💰

Salaire

2.800-4.800€ brut/mois (débutant 2.800-3.400€, confirmé 3.500-4.800€ + avantages extralégaux comme des chèques-repas ou une voiture de société).

⚙️

Conditions

Le travail s'effectue majoritairement en bureau, avec des horaires réguliers. Une certaine pression est fréquente pour respecter les délais des projets.

Introduction au métier de chargé d'études quantitatives / chargée d'études quantitatives

Tu as l'âme d'un détective et une passion pour les chiffres ? En tant que chargé(e) d'études quantitatives, tu es au cœur de la stratégie. Tu ne te contentes pas de regarder des nombres, tu les fais parler. Grâce à tes analyses, des entreprises lancent de nouveaux produits, des services publics améliorent leur efficacité et des tendances de société sont révélées. C'est un métier où ta rigueur et ta curiosité ont un impact direct et mesurable.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 à 5 ans Durée de formation
Environ 3.000 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Élevé (plus de 90% dans l'année suivant le diplôme) Taux d'insertion
36 ans Âge moyen
45% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Définir la méthodologie de l'étude (échantillonnage, mode de collecte).
  • Concevoir les outils de collecte de données (questionnaires, sondages en ligne).
  • Piloter et superviser la phase de collecte des données.
  • Nettoyer, structurer et vérifier la cohérence des bases de données (data cleaning).
  • Réaliser les analyses statistiques (tris à plat, tris croisés, régressions, etc.).
  • Interpréter les résultats et en extraire les enseignements clés (insights).
  • Rédiger des rapports de synthèse clairs et percutants.
  • Créer des visualisations de données (graphiques, dashboards) pour faciliter la compréhension.
  • Présenter les résultats et les recommandations aux clients ou à la direction.
  • Effectuer une veille sur les nouvelles techniques et outils d'analyse statistique.

🛠️ Outils et équipements

Logiciels statistiques : SPSS, SAS, R, Stata
Langages de programmation : Python (avec Pandas, NumPy), SQL
Outils de sondage en ligne : SurveyMonkey, Qualtrics, LimeSurvey
Logiciels de data visualisation : Tableau, Power BI, Qlik Sense
Suite bureautique : Excel (niveau avancé avec tableaux croisés dynamiques, macros), PowerPoint
Bases de données relationnelles (MySQL, PostgreSQL)
Outils de gestion de projet : Trello, Asana
Plateformes de web analytics : Google Analytics

📅 Journée type

09h00-10h30
Briefing matinal avec l'équipe projet. Vérification de l'avancement de la collecte de données pour une nouvelle enquête de satisfaction client. Premières extractions de données via SQL.
10h30-12h30
Nettoyage et préparation de la base de données (data cleaning) dans SPSS. Identification et traitement des données aberrantes ou manquantes pour garantir la fiabilité de l'analyse.
13h30-15h30
Analyse statistique. Réalisation de tris croisés et de tests de significativité pour répondre aux hypothèses de l'étude. Premières explorations pour identifier des corrélations inattendues.
15h30-17h00
Début de la rédaction du rapport d'étude. Synthèse des premiers résultats et création de graphiques clairs dans Tableau pour illustrer les tendances principales.
17h00-17h30
Réponse aux e-mails et planification des tâches pour le lendemain. Préparation des points à aborder pour la présentation des résultats au client prévue en fin de semaine.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Statbel, notre boussole nationale : L'office belge de statistique, Statbel, est l'un des plus grands pourvoyeurs de données et employeurs de spécialistes du chiffre en Belgique. Ses études sur l'indice des prix à la consommation influencent directement l'indexation de nos salaires !
Le test de la bière : En Belgique, les études de marché pour les brasseries sont un classique. Un chargé d'études peut passer des semaines à analyser les préférences régionales entre une pils, une triple ou une bière fruitée, avec des nuances parfois surprenantes entre la Wallonie, Bruxelles et la Flandre.
La donnée politique : À l'approche des élections communales, régionales ou fédérales, les chargés d'études des instituts de sondage sont sur le qui-vive. Leurs analyses, souvent commentées dans les médias comme La Libre ou Le Soir, peuvent influencer le débat public.
Le casse-tête du multilinguisme : Concevoir un questionnaire en Belgique demande une attention particulière. Il faut non seulement le traduire parfaitement (FR/NL/DE/EN), mais aussi s'assurer que les questions sont culturellement adaptées pour ne pas biaiser les résultats entre les différentes communautés du pays.
Merci le CESS : Les données sur le niveau d'éducation, comme l'obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), sont cruciales dans les études socio-économiques menées par les universités ou les administrations publiques wallonnes et bruxelloises.

📖 Témoignage

« Ce que j'aime, c'est le moment 'Eurêka !'. Quand après des heures à triturer des données qui semblent abstraites, une tendance claire émerge et je sais qu'elle va aider mon client à prendre la bonne décision. C'est comme résoudre une énigme complexe chaque jour. » - Chloé, Chargée d'études quantitatives senior

🎓 Formation pour devenir chargé d'études quantitatives / chargée d'études quantitatives

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement avec une option en mathématiques fortes ou en sciences économiques.
Suivre un Bachelier professionnalisant en Marketing, en e-Business ou en Informatique de gestion en Haute École (ex: EPHEC, IHECS, HELMo).
Poursuivre avec un Master en Sciences de gestion, en Sciences économiques, en Ingénieur de gestion ou en Statistique à l'université (ex: UCLouvain, ULB, ULiège, UNamur).
Se spécialiser via un Master de spécialisation en analyse de données ou en économétrie.
Effectuer un stage de fin d'études dans un institut d'études (ex: Ipsos, Kantar) ou dans le département marketing d'une grande entreprise.
Suivre des formations continues proposées par des organismes comme le FOREM pour maîtriser de nouveaux logiciels (Tableau, Python).
Débuter comme chargé d'études junior, puis évoluer vers un poste senior, chef de projet ou expert en data science.

🏢 Lieux de travail

Instituts d'études de marché et de sondages (NielsenIQ, GfK, Ipsos...)
Grandes entreprises (secteurs banque, assurance, grande distribution, télécoms...)
Agences de publicité, de communication et de marketing digital
Administrations et services publics (Statbel, SPF, observatoires régionaux...)
Organisations non gouvernementales (ONG) et associations
Cabinets de conseil en stratégie et en management
Évolution possible vers des postes de Data Analyst, Data Scientist ou Chef de projet études.
Possibilité de travailler comme consultant indépendant après plusieurs années d'expérience.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier intellectuellement stimulant et en constante évolution.
  • Impact direct et visible sur les décisions stratégiques.
  • Forte demande sur le marché de l'emploi, notamment avec l'essor du Big Data.
  • Variété des sujets et des secteurs d'activité abordés.
  • Développement continu de compétences analytiques et techniques.
  • Bonnes perspectives salariales et d'évolution de carrière.
  • Possibilité de télétravail fréquente.

⚠️ Points -

  • Travail parfois répétitif lors des phases de nettoyage de données.
  • Forte pression liée aux délais et à la fiabilité des résultats.
  • Nécessite de rester constamment à jour sur les nouveaux outils et méthodes.
  • Travail majoritairement sédentaire, devant un écran.
  • Peut être difficile d'expliquer simplement des résultats complexes à un public non-initié.
  • Le début de carrière peut impliquer des tâches peu gratifiantes.

Ces avantages vous motivent ? Ces inconvénients vous font douter ? Découvrez objectivement si votre profil est fait pour ce métier grâce à notre quiz gratuit.

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📝 Conseils pour devenir chargé d'études quantitatives / chargée d'études quantitatives

Soigne tes cours de statistiques et de mathématiques dès le secondaire.
Apprends par toi-même les bases de logiciels comme R ou Python, c'est un vrai plus sur un CV.
Sois curieux(se) ! Lis des études, des rapports, essaie de comprendre comment les données sont utilisées autour de toi.
Développe tes capacités de communication : savoir analyser c'est bien, savoir l'expliquer c'est mieux.
Multiplie les stages pour découvrir différents secteurs et types d'études.
Crée un portfolio avec des projets d'analyse de données personnels, même simples.
Ne néglige pas l'anglais, de nombreux outils et ressources sont dans cette langue.
Entraîne ton esprit critique pour toujours questionner la source et la qualité des données.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Aimes-tu passer des heures à chercher la solution à un problème complexe ?
Es-tu à l'aise avec les chiffres, les pourcentages et les graphiques ?
La rigueur et l'attention aux détails font-elles partie de tes qualités principales ?
Es-tu capable de travailler de manière autonome devant un ordinateur pendant de longues périodes ?
Aimes-tu apprendre en continu de nouveaux logiciels et de nouvelles techniques ?
Trouves-tu gratifiant de transformer des données brutes en une histoire claire et compréhensible ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un chargé d'études quantitatives débutant en Belgique ?

Un chargé d'études quantitatives junior peut s'attendre à un salaire brut mensuel compris entre 2.800€ et 3.400€. Ce montant peut varier en fonction du diplôme (Bachelier ou Master), du secteur d'activité (la finance et la pharma paient souvent mieux) et de la taille de l'entreprise. À cela s'ajoutent fréquemment des avantages extralégaux comme des chèques-repas ou le remboursement des transports.

Quelle formation faut-il suivre en Belgique pour exercer ce métier ?

Le parcours le plus courant est un Master universitaire (5 ans) en sciences de gestion, sciences économiques, ingénieur de gestion ou en statistique. Un Bachelier professionnalisant (3 ans) en marketing ou en e-business obtenu en Haute École est également une excellente porte d'entrée, surtout si on développe des compétences techniques en parallèle. Des institutions comme l'UCLouvain, l'ULB ou HEC Liège sont très réputées.

Quelles sont les compétences techniques indispensables ?

La maîtrise d'Excel à un niveau avancé est un prérequis absolu. La connaissance d'un logiciel statistique comme SPSS ou R est fondamentale. De plus en plus, des compétences en programmation (Python) et en gestion de bases de données (SQL) sont demandées. Enfin, savoir utiliser un outil de data visualisation comme Tableau ou Power BI est un atout majeur pour communiquer ses résultats.

Où trouve-t-on le plus d'offres d'emploi pour ce métier en Belgique ?

La majorité des opportunités se concentre dans la Région de Bruxelles-Capitale, où se trouvent de nombreux sièges sociaux, des instituts d'études et des administrations. Le Brabant Wallon est également un pôle important, notamment autour de Louvain-la-Neuve. Les grandes villes wallonnes comme Liège, Namur et Charleroi offrent aussi de belles opportunités, particulièrement dans les entreprises locales et les services publics.

Est-ce un métier avec de bons débouchés en 2025 ?

Oui, les débouchés sont excellents et en croissance. Avec la transformation numérique et l'importance du Big Data, les entreprises de toutes tailles cherchent à mieux comprendre leurs clients et leur marché. Les profils capables de collecter, analyser et interpréter les données sont donc très recherchés. Le taux d'insertion des jeunes diplômés est particulièrement élevé.

Peut-on travailler comme indépendant(e) dans ce domaine ?

Oui, c'est tout à fait possible, mais généralement après avoir acquis une solide expérience de plusieurs années en tant que salarié. Un chargé d'études quantitatives indépendant peut offrir ses services en tant que consultant freelance pour des missions spécifiques : réalisation d'une étude de marché complète, analyse ponctuelle d'une base de données, formation aux outils statistiques, etc.

Quelle est la différence entre un chargé d'études quantitatives et un data scientist ?

Bien que les métiers soient proches, la distinction se fait souvent sur la complexité technique. Le chargé d'études quantitatives se concentre sur l'analyse statistique pour répondre à des questions business précises (sondages, études de marché). Le Data Scientist travaille sur des volumes de données plus massifs (Big Data) et utilise des techniques plus avancées comme le machine learning pour créer des modèles prédictifs.

Le télétravail est-il courant pour ce poste ?

Oui, le télétravail est très répandu pour ce métier. La nature du travail, qui s'effectue principalement sur ordinateur, se prête bien au travail à distance. De nombreuses entreprises en Belgique proposent des formules hybrides, avec 2 à 3 jours de télétravail par semaine. Cela offre une grande flexibilité, même si des réunions en présentiel restent importantes pour les lancements de projet ou les présentations.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • UCLouvain (Louvain-la-Neuve)
  • ULB - Solvay Brussels School (Bruxelles)
  • ULiège - HEC Liège (Liège)
  • UNamur (Namur)
  • IHECS (Bruxelles)
  • EPHEC (Louvain-la-Neuve, Bruxelles)
  • HELMo (Liège)

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale
  • Brabant Wallon (surtout l'axe de la E411 et Louvain-la-Neuve)
  • Province de Liège (agglomération liégeoise)
  • Province de Namur
  • Province du Hainaut (axe La Louvière - Charleroi - Mons)
  • Anvers (pour les sièges de grandes entreprises)
  • Gand (pour les entreprises technologiques)

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