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Analyste M&A (Fusions-Acquisitions) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Plonge au cœur de la stratégie d'entreprise en évaluant des sociétés, en modélisant des transactions financières et en conseillant les plus grands décideurs.

Prêt(e) à orchestrer les deals qui façonneront l'économie belge de demain ?

Analyste M&A (Fusions-Acquisitions)

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🎓

Études

Un Master en ingénieur de gestion, en finance ou en sciences économiques est indispensable. Ce parcours de 5 ans en université ou en haute école spécialisée est la voie royale pour accéder au métier.

Qualités clés

Esprit analytique et critique, rigueur extrême, résistance au stress, excellentes compétences en communication, discrétion, proactivité, sens de la négociation, maîtrise parfaite de l'anglais.

💰

Salaire

3.800-8.000€ brut/mois (débutant 3.800-4.800€, expérimenté 6.000-8.000€ + bonus annuels très significatifs pouvant dépasser 50% du salaire).

⚙️

Conditions

Horaires de travail très étendus et imprévisibles, travail intense en bureau, principalement dans des centres d'affaires comme Bruxelles. Forte pression lors des phases de finalisation des transactions ('closing').

Introduction au métier de analyste m&a (fusions-acquisitions)

Tu es fasciné(e) par les montages financiers complexes et les stratégies qui permettent aux entreprises de grandir ou de se réinventer ? En tant qu'analyste M&A, tu seras au premier plan des opérations de fusions, d'acquisitions, de cessions ou de levées de fonds. Tu déchiffreras des bilans, construiras des modèles financiers sophistiqués et prépareras des présentations qui convaincront des conseils d'administration. C'est un métier exigeant où chaque détail compte et où ton analyse peut valoir des millions d'euros.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

5 ans (Master) Durée de formation
1.500 - 2.500 (estimation Belgique 2025) Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Très élevé (> 90% pour les diplômés des meilleures formations) Taux d'insertion
32 ans Âge moyen
30% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Réaliser des analyses financières approfondies des entreprises cibles (bilan, compte de résultats, flux de trésorerie).
  • Effectuer des valorisations d'entreprises en utilisant diverses méthodes (DCF, multiples de transaction, etc.).
  • Construire des modèles financiers complexes pour simuler des acquisitions, fusions ou LBO (Leveraged Buyout).
  • Participer à la 'due diligence' : l'audit d'acquisition qui vérifie toutes les informations sur la cible.
  • Rédiger des mémorandums d'information et des 'pitch books' pour présenter des opportunités aux clients.
  • Effectuer des recherches sectorielles et concurrentielles pour identifier des cibles ou des acquéreurs potentiels.
  • Préparer les supports pour les réunions avec les clients, les avocats et les autres conseillers.
  • Gérer la 'data room' virtuelle, l'espace sécurisé où sont partagés les documents confidentiels.
  • Suivre les tendances du marché des fusions-acquisitions en Belgique et en Europe.
  • Assister les directeurs et associés dans les phases de négociation.

🛠️ Outils et équipements

Microsoft Excel (niveau expert : macros, TCD, modélisation)
Microsoft PowerPoint (pour les présentations et 'pitchs')
Bloomberg Terminal
S&P Capital IQ
FactSet
Refinitiv Eikon
Bases de données financières (MergerMarket, PitchBook)
Data Rooms Virtuelles (Intralinks, Datasite)
Logiciels de Business Intelligence (Tableau, Power BI)
Outils de communication (Teams, Slack)
Calculatrice financière
Langages de programmation (Python, VBA) est un plus

📅 Journée type

08h00-10h00
Arrivée au bureau. Lecture de la presse financière (L'Echo, De Tijd), vérification des mails et des actualités du marché. Point matinal avec l'équipe sur les dossiers en cours et les priorités de la journée.
10h00-13h00
Travail intensif sur un modèle de valorisation pour une entreprise cible. Recherche de données financières sur Bloomberg et Capital IQ. Ajustement des hypothèses en fonction des dernières informations.
13h00-14h00
Déjeuner rapide au bureau ou avec l'équipe pour discuter de l'avancement des projets. Pas de longue pause, le temps est précieux.
14h00-19h00
Préparation d'une présentation PowerPoint ('pitch') pour un client potentiel. Intégration des graphiques issus du modèle Excel. Participation à une conférence téléphonique avec les avocats pour un dossier de 'due diligence'.
19h00-22h00+
Le 'deuxième shift' commence. Relecture et finalisation des documents. Réception de nouvelles demandes urgentes d'un directeur. Le dîner est souvent commandé et mangé au bureau. La journée se termine quand le travail est fait, rarement avant 22h.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le deal du siècle belge : La fusion en 2016 entre le brasseur belgo-brésilien AB InBev et son concurrent SABMiller reste l'une des plus grandes opérations M&A de l'histoire mondiale. C'est un cas d'école étudié dans toutes les formations en finance en Belgique.
L'importance des PME : Une grande partie du marché M&A en Belgique concerne la transmission de PME familiales. Les analystes doivent alors composer avec des aspects humains et émotionnels forts, bien au-delà des simples chiffres.
Bruxelles, capitale du lobbying : La proximité des institutions européennes à Bruxelles influence de nombreuses transactions, notamment en matière de droit de la concurrence. Un analyste M&A doit être conscient de ces enjeux réglementaires.
Le jargon est roi : L'environnement est très américanisé. Attends-toi à jongler avec des termes comme 'pitch', 'closing', 'due dil', 'roadshow', 'deal flow' ou 'EBITDA' toute la journée. La maîtrise de l'anglais financier est non négociable.
Le rôle de la FSMA : En Belgique, l'Autorité des services et marchés financiers (FSMA) joue un rôle crucial dans la surveillance des offres publiques d'acquisition (OPA), garantissant la transparence et la protection des actionnaires minoritaires.
Un marathon, pas un sprint : Un 'deal' peut prendre de 6 mois à plus d'un an pour se conclure. L'analyste vit au rythme des différentes phases, avec des périodes de calme relatif suivies de sprints intenses et de nuits blanches avant le 'closing'.

📖 Témoignage

« Chaque matin, je ne sais jamais exactement ce que la journée me réserve. Un jour, je valorise une biotech wallonne, le lendemain je prépare une présentation pour un géant de la distribution. C'est incroyablement formateur, mais il faut accepter que sa vie sociale soit mise entre parenthèses pendant les premières années. » - Charlotte, Analyste M&A dans une boutique à Bruxelles.

🎓 Formation pour devenir analyste m&a (fusions-acquisitions)

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur (CESS), idéalement avec une option en sciences économiques ou mathématiques fortes.
Réussir un Bachelier en sciences économiques ou en ingénieur de gestion dans une université belge (ULB, UCLouvain, ULiège, UNamur) ou une Haute École (ICHEC).
Intégrer un Master spécialisé en finance, comme le Master en ingénieur de gestion de la Solvay Brussels School ou de la Louvain School of Management (LSM).
Effectuer un ou plusieurs stages pertinents pendant ses études : en audit dans un 'Big Four' (Deloitte, PwC, EY, KPMG), en 'private equity' ou directement en M&A.
Soigner son CV et préparer intensivement les entretiens techniques, qui sont très sélectifs (tests de logique, études de cas, questions de finance).
Décrocher un premier poste d'Analyste 'off-cycle' (hors période de recrutement classique) ou via le programme 'graduate' d'une grande banque.
Envisager de passer la certification CFA (Chartered Financial Analyst) pour accélérer sa progression de carrière.

🏢 Lieux de travail

Banques d'investissement ('Bulge Brackets' comme Goldman Sachs, J.P. Morgan... bien que plus rares à Bruxelles, et banques locales comme BNP Paribas Fortis, KBC, ING, Degroof Petercam).
Boutiques M&A (cabinets spécialisés et indépendants comme Degroof Petercam, Lazard, Rothschild & Co).
Départements 'Corporate Finance' ou 'Transaction Services' des 'Big Four' (Deloitte, PwC, EY, KPMG).
Départements M&A/Développement stratégique de grandes entreprises belges (Solvay, UCB, Proximus, AB InBev).
Fonds d'investissement (Private Equity) qui achètent et gèrent des entreprises (GIMV, Cobepa, Sofina).
Cabinets d'avocats d'affaires spécialisés en fusions-acquisitions.
Après quelques années, une reconversion est possible vers la direction financière (CFO) en entreprise ou la création de sa propre structure de conseil.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Rémunération très attractive avec des bonus conséquents.
  • Courbe d'apprentissage extrêmement rapide et valorisante.
  • Exposition directe à des décisions stratégiques de haut niveau.
  • Développement d'un réseau professionnel de grande qualité.
  • Prestige associé au métier et au secteur.
  • Acquisition de compétences techniques (modélisation, valorisation) très recherchées.
  • Opportunités de carrière rapides et internationales.
  • Vision globale sur le fonctionnement de l'économie et des entreprises.

⚠️ Points -

  • Horaires à rallonge, nuits blanches et travail le week-end fréquents.
  • Stress et pression intenses, surtout à l'approche des 'deadlines'.
  • Équilibre entre vie professionnelle et vie privée très difficile à maintenir.
  • Tâches parfois répétitives et peu gratifiantes au début de carrière.
  • Environnement de travail extrêmement compétitif et exigeant.
  • Forte dépendance aux cycles économiques (moins de deals en période de crise).
  • Risque de 'burn-out' élevé.
  • Nécessité d'une disponibilité quasi-permanente.

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📝 Conseils pour devenir analyste m&a (fusions-acquisitions)

Soigne tes résultats académiques dès le secondaire, l'accès aux masters spécialisés est très sélectif.
Maîtrise Excel sur le bout des doigts. C'est ton outil de travail principal, va bien au-delà des fonctions de base.
Lis la presse économique et financière tous les jours. Tu dois connaître les grands 'deals' récents et comprendre les dynamiques de marché.
Développe ton réseau. Participe aux foires à l'emploi, contacte des anciens de ton université via LinkedIn, sois proactif.
Prépare-toi à des entretiens difficiles. Entraîne-toi sur des études de cas, des tests de calcul mental et des questions techniques de finance.
Montre ta motivation et ta résistance au stress. C'est un critère aussi important que tes compétences techniques.
Ne néglige pas les 'soft skills' : la communication, la rigueur et l'esprit d'équipe sont essentiels pour survivre et réussir.
Sois curieux(se). Intéresse-toi sincèrement aux entreprises et aux secteurs que tu analyses.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Les longues journées et le travail le week-end te motivent-ils ?
Es-tu capable de rester concentré(e) sur des chiffres pendant des heures ?
La pression d'une échéance valant des millions d'euros te stimule-t-elle ?
Aimes-tu la compétition et les environnements où la performance est constamment évaluée ?
Es-tu prêt(e) à faire passer ta carrière avant ta vie personnelle pendant plusieurs années ?
La perspective d'un salaire très élevé est-elle une de tes principales motivations ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire réel d'un analyste M&A en Belgique ?

Le salaire d'un analyste M&A en Belgique est très compétitif. Un débutant peut espérer entre 3.800€ et 4.800€ brut par mois. Ce montant n'inclut pas le bonus annuel, qui est une part très importante de la rémunération et peut représenter de 30% à plus de 100% du salaire de base en fonction de la performance individuelle et de celle de l'entreprise. Avec l'expérience, le salaire fixe et le bonus augmentent de manière exponentielle.

Quelle est la meilleure formation en Belgique pour devenir analyste M&A ?

Les formations les plus réputées en Belgique francophone sont les Masters en ingénieur de gestion et en sciences de gestion avec une finalité en finance. Les institutions comme la Solvay Brussels School (ULB) et la Louvain School of Management (UCLouvain) sont particulièrement ciblées par les recruteurs. Un parcours en droit ou en sciences exactes complété par un master en finance est également une excellente voie d'accès.

Les horaires sont-ils vraiment aussi intenses qu'on le dit ?

Oui, il ne faut pas sous-estimer cet aspect. Les semaines de 70 à 80 heures sont courantes, surtout lors des phases actives d'une transaction. Il faut être prêt à travailler tard le soir et les week-ends. Cet investissement en temps est la raison principale du taux de 'turnover' élevé dans la profession, mais c'est aussi ce qui permet un apprentissage accéléré unique.

Où trouver un emploi d'analyste M&A en Belgique ?

La majorité des postes se concentre à Bruxelles, qui est le cœur financier du pays. On y trouve les banques d'investissement, les sièges des 'Big Four' (Deloitte, PwC, EY, KPMG), les fonds de 'private equity' et de nombreuses 'boutiques M&A'. Quelques opportunités existent également à Anvers et, plus rarement, dans d'autres grandes villes wallonnes où se situent les sièges de grandes entreprises.

Un stage est-il obligatoire pour être recruté ?

Oui, dans les faits, il est quasi impossible d'être recruté sans avoir effectué au moins un stage pertinent. Les recruteurs cherchent des candidats qui ont déjà une première expérience du monde de la finance d'entreprise. Un stage en audit, en 'Transaction Services', en 'Private Equity' ou, idéalement, en M&A est un prérequis indispensable pour se démarquer.

Quelles sont les perspectives d'évolution de carrière ?

L'évolution est très structurée et rapide. On commence comme Analyste (2-3 ans), puis on passe 'Associate' (3-4 ans), ensuite 'Vice President' (VP), puis Directeur et enfin 'Managing Director' (MD) ou Associé. Après quelques années en M&A, de nombreuses portes s'ouvrent : rejoindre un fonds d'investissement, prendre un poste stratégique ou financier dans une grande entreprise, ou même lancer sa propre entreprise.

La maîtrise du néerlandais est-elle nécessaire en plus de l'anglais ?

L'anglais est la langue de travail principale et est absolument non négociable. Pour travailler à Bruxelles et sur le marché belge, la maîtrise du français et du néerlandais est un atout considérable, voire une exigence dans de nombreuses institutions belges comme KBC ou BNP Paribas Fortis. Le trilinguisme (français, néerlandais, anglais) ouvre le plus de portes.

Quelle est la différence entre travailler dans une grande banque et une 'boutique' M&A ?

Dans une grande banque d'investissement, tu travailleras sur des transactions de plus grande envergure ('large cap') et tu seras souvent spécialisé(e) dans un secteur. Dans une 'boutique' M&A, les équipes sont plus petites, tu auras plus de responsabilités plus rapidement et tu travailleras sur des 'deals' de taille moyenne ('mid cap'), souvent avec une plus grande exposition directe aux clients.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Solvay Brussels School of Economics and Management (ULB - Bruxelles)
  • Louvain School of Management (UCLouvain - Louvain-la-Neuve & Mons)
  • HEC Liège (ULiège - Liège)
  • ICHEC Brussels Management School (Bruxelles)
  • Vlerick Business School (Bruxelles/Gand/Louvain)
  • Faculté d'Économie, de Sciences Sociales et de Gestion (UNamur - Namur)
  • Antwerp Management School (Anvers)

💼 Zones d'emploi

  • Bruxelles (principalement quartier européen, quartier Louise et périphérie)
  • Anvers (notamment le port et les sièges sociaux)
  • Gand
  • Louvain-la-Neuve (parcs scientifiques)
  • Liège
  • Zaventem (sièges sociaux internationaux près de l'aéroport)

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